Elle peut prendre la forme d’une guidance psychopédagogique dans l’évolution est régulièrement évaluée avec l’enfant et ses parents.
Chaque enfant est différent. Le réduire à ses seules particularités est dangereusement réducteur !
Ne confondons pas caractéristiques personnelles et identité ! L’enfant risque de s’identifier à ses troubles et à ses échecs et se sentir « nul ». L’atteinte de l’estime de soi est alors probante et l’enfant perd confiance en ses capacités de réussir. Certains élèves deviennent passifs et renoncent à toute tentative d’apprendre. « Cela ne servira quand même à rien ! Je suis nul en maths ! J’ai une mauvaise mémoire ! De toute façon, la maitresse ne m’aime pas… Ces affirmations doivent toujours nous alerter. Elles sont destructrices et délétère pour celui qui les exprime.
Comme vaincre un défi, si avant toute tentative, on de sens incapable de réussir ?
L’enfant se défend contre l’échec de manière le plus souvent inconsciente en refusant la situation potentiellement dangereuse. Il perturbe la classe, il adopte une attitude provocatrice, il se montre agressif et anxieux.
Evitons donc de dire c’est un dyslexique, c’est un HP, c’est un dysharmonique…
L’enfant est tellement plus qu’un trouble ! Il possède d’infinis potentiels qu’il s’agit de découvrir et de l’aider à développer.
L’école est certes d’une importance capitale mais elle n’est qu’une partie de la vie de chaque individu. De très nombreuses compétences et savoir faire se développent dans d’autres sphères qui apportent plaisir et épanouissement.
Les troubles se cumulent parfois. Ainsi le Haut potentiel peut présenter les mêmes troubles que les enfants tout venants
Le plus souvent et quelles que soient les difficultés de l’élève, elle vise à le rendre actif dans ses apprentissages, à lui redonner le plaisir de réussir pour lui-même et pas seulement pour satisfaire son entourage..